Etre rappelé

Le mola mola

La rencontre d’un poisson-lune (Mola mola), dit aussi môle, ne laisse pas indifférent. La raison ? Il s’agit d’un poisson hors du commun. En effet, son apparence d’ovale peu épais, couplée au fait qu’il soit dépourvu de queue (en fait cette nageoire a progressivement disparu pour être remplacée par une pseudo-queue appelée clavus), ne peut que surprendre, et son déplacement en godille rester graver dans les mémoires. D’autant que le croiser en plongée est loin d’être systématique, malgré la connaissance de quelques sites de par le monde fréquentés à l’occasion par l’animal. 

Le mola mola

Comment me reconnaître ?

Voilà certainement un poisson qui ne peut se confondre avec aucun autre. Son apparence unique fait que dès le premier coup d’œil, même un peu lointain, on identifie facilement un poisson-lune. À sa forme ovoïde sans queue, ce représentant des Molidae ajoute aussi une tête proéminente (appelé melon) et est doté de deux grandes nageoires pectorales et dorsales. Ces nageoires sont situées de manière quasi symétrique en arrière de son corps. Souvent, ce poisson osseux paraît aussi haut que long. Sa robre varie du blanc à l'argenté, en passant par une gamme de peaux tachetées et donc plus sombres. Son dos est classiquement plus foncé que son ventre. Enfin, il est à noter que le poisson-lune peut atteindre des tailles impressionnantes. C'est-à-dire près de 2 mètres de long sur 3 mètres de haut pour un poids de 1 000 kg ou plus. Mais de tels spécimens sont rares et peu rencontrés en plongée.

Le mola mola

Où me trouver ?

Ce pélagique affectionne les eaux pas trop froides (supérieure à 10°C). Le poisson-lune fréquente, par conséquent, toutes les mers tropicales et tempérées du globe, dont les zones littorales de l’Atlantique et de Méditerranée de la surface jusqu'à une profondeur de 600 mètres. En certaines occasions (selon la saison, la température de l’eau, les courants, etc.), le poisson-lune peut s’observer le long de certains tombants ou remontées. Tels que sur le site de Crystal Bay à Nusa Penida près de Bali (Indonésie), en Méditerranée, française (de Marseille à Menton) ou non (Espagne, Italie,…) ou encore en Atlantique (Açores, etc.).

Le mola mola

Ma particularité

Sa forme est en soi sa première particularité. On ajoutera le fait que le poisson-lune ne cesse jamais de grandir jusqu'à sa mort. Ce qui explique la taille atteinte par certains spécimens, âgés vraisemblablement de plusieurs dizaines d’années.

Le mola mola

Mon alimentation

Son régime alimentaire est essentiellement constitué de méduses. Cependant ce type de proie étant pauvre en calories, le poisson-lune doit consommer une grande quantité de méduses. C’est pourquoi un lien a été scientifiquement établi entre sa présence en grande concentration sur une zone et la présence de méduses. Le Mola mola est donc un indicateur de l’abondance des méduses. Si la méduse est son repas de prédilection, son alimentation se compose également de zooplancton, de calmars ou de petits poissons et crustacés qu’il ingère grâce à une bouche petite mais efficace (pourvue de dents formant une sorte de bec).

Le mola mola

Mon habitat

Pélagique, le poisson-lune vit en pleine mer le plus souvent. Si on le voit régulièrement à la surface de l'eau, les môles adultes passeraient en fait la majorité de leur existence sous l’eau, dans des profondeurs inférieures à 200 mètres, occupant ainsi les zones dites épipélagique et mésopélagique.

Où me rencontrer