Les 5 meilleurs sites de plongée au monde

Sortir des sentiers battus et découvrir des sites de plongée uniques au monde, en voilà une idée plaisante !

Publié le 13/07/2020

Qui dit sortir des sentiers battus dit aussi vivre une expérience différente mais aussi un profond besoin d’étudier ce qu’il nous est offert à découvrir. Pas toujours le temps de parcourir les articles de voyages ? Et bien, nous vous donnons un petit coup de pouce grâce à l’expérience de nos conseillers spécialisés qui partagent avec vous cinq sites de plongée uniques qui offrent plus que jamais une expérience aquatique mais aussi terrestre bien (mais vraiment bien) singulière ! 

La Micronésie

C’est un des plus petits états du monde, perdu entre la mer des Philippines et l’océan Pacifique. L’un des plus méconnus, l’un des plus paradisiaques aussi… 250 îles et îlots somptueux, dont la plupart sont inhabités. La République des Palaos, c’est avant tout une incroyable biodiversité sous-marine : des coraux par centaines ainsi que des milliers d’espèces de poissons qui font la joie, à coup sûr, de tous les amateurs de plongée. Pourtant, il y a seulement quelques 100 000 touristes qui se rendent dans les eaux micronésiennes chaque année. En guise d’exemple, cela représente 15 fois moins de visiteurs qu’aux Maldives ! Autant dire que la destination reste un paradis perdu, protégée du tourisme de masse et qui, de ce fait, mérite largement sa place en tête de notre classement des meilleurs sites de plongée. Les chanceux qui ont l’opportunité de visiter les Palaos se retrouvent ébahis par sa beauté. Une beauté qui ne peut être obtenue que par des mises en place restrictives : les déplacements sont étroitement contrôlés, les plages dédiées à la baignade sont rares, ce qui permet de limiter l’empreinte humaine sur tout l’archipel. Aussi, les eaux territoriales sont sanctuarisées depuis 2009, sous-entendant ainsi que toute pêche commerciale y est interdite, une excellente nouvelle donc ! Un site à ne surtout pas rater et qui vous promet un souvenir mémorable : le lac aux méduses ! Un site unique au monde où l’on peut nager aux côtés de plus de 6 millions de ces fascinantes créatures. Terrifiant nous direz-vous ? Absolument pas… En effet, les méduses présentes dans le lac sont inoffensives. 

Un autre spot incroyable : Truk Lagoon.  A 30 mètres de profondeur, on y découvre les carcasses de trois petits avions japonais quasi-intactes, coulés durant la Seconde Guerre mondiale. Le mieux préservé a seulement pour partie manquante le nez de l’appareil. En son sein, il est donné d’observer une myriade de petits poissons hachettes au corps quasi-transparent qui reflète la lumière des lampes des plongeurs … un spectacle sublissime ! La surprise ne s’arrête pas là, sachant que la Micronésie abrite l’un des plus importants cimetières marins au monde. Au total, et à ce jour, on y a découvert 51 navires japonais et 400 avions, tous coulés en février 1944 ! Pourquoi cet épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale s’est-il déroulé ici, au cœur de cet archipel perdu de Micronésie ? Et bien c’est en partie dû à son lagon incroyablement profond, pouvant abriter de ce fait une flotte mais aussi une incroyable quantité d’espèces marines ! Bref, la Micronésie est à ajouter d’urgence à votre « bucket list » !

Oman

Nous vous emmenons dans un endroit où il fait toujours chaud, où il ne pleut quasiment jamais et où la plongée s’annonce riche en découvertes : le territoire omanais. Le pays fait partie de ces destinations exotiques à seulement quelques heures de vol de la France (7h précisément depuis Paris). Lorsque l’on regarde les paysages côté mer, avec des montagnes et des falaises à perte de vue, quasiment vierges de toute végétation et la mer d’huile dans laquelle ces monstres minéraux viennent se jeter, on a du mal à s’imaginer l’incroyable expérience sous-marine qui nous attend une fois la surface franchie ! Sachez que la température de l’eau y est agréable tout au long de l’année et qu’au mois de novembre cette dernière est d’environ 27°c à la surface et d’environ 2 ou 3°c de moins vers les 30 mètres.  De manière générale, les sites de plongée à Oman sont plutôt dominés par une eau vert émeraude, car chargée en plancton, rendant ainsi la visibilité assez réduite mais accueillant ainsi une faune des plus variées en termes de poissons. Vous avez toutes vos chances pour rencontrer au niveau des tombants rocheux une murène léopard qui ici peut atteindre des tailles considérables (jusqu’à 3 mètres !). Sa robe blanche tâchée de points noirs est du plus bel effet ! Vous pourriez peut-être avoir la chance de l’observer durant son déparasitage. Certains labres, qu’on appelle labres nettoyeurs, sont spécialistes de la tâche. La murène, sachant pleinement la fonction de labre ouvre ainsi grand la bouche et les opercules afin de laisser quartier libre au labre qui se délectera ainsi de quelques « restes » de nourriture et de micro-organismes, une relation quasi-symbiotique ! En ce qui concerne les poissons de récif, vous ne serez pas en reste et croiserez, à coup sûr, de beaux spécimens de balistes, poissons coffres, tétraodons, demoiselles, fusiliers, poissons anges, poissons papillons mais aussi certaines espèces plus petites qui feront le bonheur des photographes macro. Il en est de même pour les raies pastenagues ou encore les raies guitares qui sont aisément observables sur les fonds sablonneux omanais. 

Le Belize

C’est un joyau des océans, un trou bleu perdu dans l’espace infini de la mer des Caraïbes. Pour découvrir ses mystères, les plongeurs viennent du monde entier. Nous parlons bien du Blue Hole, un cercle de corail parfait de 300 mètres de diamètre niché dans l’un des plus beaux lagons du monde. Son bleu profond est une véritable invitation à la plongée et à l’aventure. Par 40 mètres de fond, des stalactites apparaissent, vestiges d’une grotte calcaire de plusieurs centaines de milliers d’années … C’est un univers sombre et minéral où quelques requins gris de récif patrouillent. Le Blue Hole est une véritable merveille de la nature, si bien qu’il est l’emblème officiel de la seconde plus grande barrière de corail au monde après l’Australie. Cette gigantesque barrière est cependant plus fragile que sa grande sœur australienne car elle subit davantage de cyclones. De nombreuses mesures sont alors prises afin de protéger l’ensemble des écosystèmes marins. Ce grand enchainement corallien, qui est d’ailleurs classé depuis 1996 au patrimoine mondial de l’UNESCO, borde le plus petit pays d’Amérique centrale, le Belize. Il s’agit d’un pays discret, loin de la médiatisation et qui, comme la Micronésie, possède une faune et une flore exceptionnelles. Les longues étendues de sable abritent sous l’eau une belle diversité de raies ainsi que de nombreux requins nourrices. Ces derniers sont d’ailleurs la seule véritable espèce qui peuple en nombre les eaux du Belize. Ce magnifique requin, évoluant la plupart du temps sur le fond ne représente aucun danger pour les plongeurs même s’il peut parfois atteindre une taille de 3 mètres à l’âge adulte ! Les plongeurs qui ont eu la chance de visiter le Belize pourront vous l’assurer : les fonds marins béliziens sont plein de vitalité. Beaucoup d’ONG spécialisées dans la préservation des espèces marines œuvrent pour apporter toujours plus de protection afin que cette zone exceptionnelle des Caraïbes puisse continuer à jouir d’une biodiversité des plus riches. Le Belize est aussi une destination propice à l’observation du mérou de Nassau (ou mérou rayé), espèce en danger dans une grande partie des Caraïbes. Malheureusement, il s’agit de l’espèce la plus recherchée par les pêcheurs mais son avenir au Belize semble plus assuré. Les mérous de Nassau vivent leurs lune de miel dans le lagon protégé de Glovers avant de repartir en pleine mer.

Avec un peu de chance, vous pourrez donc les observer durant la saison de reproduction et plus particulièrement lors des phénomènes de pleine lune intense. Autre fait intéressant au Belize, il est possible de se rapprocher d’associations spécialisées afin de participer au bouturage des coraux, permettant ainsi de créer des nurseries pour coraux durs mais aussi pour les poissons de récif comme les magnifiques poissons ange français. Autre manière de pratiquer une forme de tourisme responsable : entrer en contact avec une association locale qui permet de replanter l’exceptionnel palétuvier, arbre indispensable pour le maintien et la survie des mangroves, si précieuses pour la faune mais aussi pour l’Homme. 

Les îles Galápagos

Situées à 1000 kilomètres à l’Ouest des côtes de l’Amérique du sud, l’archipel des Galápagos est d’origine volcanique. La situation géographique des splendides Galápagos a permis que s’y développe une faune et une flore endémiques. Les îles et leurs réserves marines ont, elles aussi, été classées au patrimoine mondial de l’UNESCO dès 1978 et il s’agit là d’un des rares endroits au monde où il est possible d’observer le spectacle d’animaux qui ne craignent pas l’homme et qui n’attendent rien de lui. Dès le matin et aux abords des petits villages, il est possible de découvrir sur les pontons l’étonnant spectacle des otaries des Galápagos qui se prélassent aux premiers rayons du soleil tandis que les crabes rouges commencent à envahir les rochers noirs typiquement volcaniques. L’otarie des Galápagos est un animal très joueur et il n’est pas rare qu’il accompagne, durant quelques instants, les plongeurs pour un ballet aquatique inoubliable ! 

Autre animal emblématique de l’archipel : l’iguane des Galápagos. C’est vrai que lorsqu’on découvre pour la première fois l’iguane marin, ce reptile est plutôt impressionnant mais, malgré son allure préhistorique, il n’en reste pas moins un animal pacifique. Il passe l’essentiel de ses journées allongé au soleil car la nuit, sa température baisse et il doit profiter des rayons du soleil pour la faire remonter. Ses griffes aiguisées lui permettent de s’accrocher aux rochers et de résister à la houle du Pacifique car ce reptile est obligé de plonger afin de brouter sous l’eau les algues dont il se nourrit. Les crabes « Grabsus Grabsus » cohabitent avec les iguanes marins qu’ils débarrassent de leurs parasites et de leurs peaux mortes quand ils muent. Saviez-vous que les ancêtres de ces iguanes étaient terrestres auparavant ? Ils se sont donc adaptés à la vie marine pour pouvoir survivre. Les scientifiques pensent que cet animal est parvenu à rejoindre les îles depuis le continent sud-américain sur des radeaux naturels de branchages portés par les courants continentaux. 

Même constat que les destinations précédentes : les capacités hôtelières des îles restant faibles, l’environnement aux Galápagos est richement préservé et il n’appartient qu’à vous de les visiter dans le respect pour découvrir leur extraordinaire beauté. 

La Nouvelle-Calédonie

La Nouvelle-Calédonie se mérite. Depuis Paris, environ 24 heures de voyage vous seront nécessaires pour rejoindre cet archipel du bout du monde. Lors de l’arrivée en hydravion, les visiteurs sont enchantés par l’infini des eaux cristallines et du camaïeu de bleu dont ils ne soupçonnent pas encore la richesse de la faune et de la flore. L’attraction ici repose avant tout sur la plongée en son sens strict. Elle peut aussi bien se pratiquer en bouteille mais aussi en snorkeling.

La Nouvelle-Calédonie, ce sont de grands espaces sauvages encore préservés du tourisme de masse. Des paysages grandioses pour ce petit bout de France de l’autre côté de la planète. Ici, l’étendue des zones aquatiques à explorer en tant que plongeur est bien supérieure aux petits bouts de terres surmontés par la végétation luxuriante. Et oui, c’est ici que se trouve le plus grand lagon de la planète, 24.000Km², abrité par une barrière de corail et qui déploie donc une faible profondeur sur de très longues distances. On comprend donc pourquoi la destination est parfaitement adaptée au snorkeling. La barrière de corail fait ici 1600 kilomètres de long. Elle protège des nombreuses petites îles et îlots inhabitées. Une fois sous l’eau, les plongeurs découvrent un nombre assez fantastique d’espèces de poissons, actuellement, on en dénombre pas moins de 1800 espèces connues et de nombreuses sont encore découvertes chaque année. Une fois n’est pas coutume, les eaux du lagon représentent un véritable joyau et sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les calédoniens ont conscience depuis longtemps que cet écosystème particulier et fragile doit être préservé pour les générations futures.

Le lagon aux milles couleurs exerce son charme auprès des visiteurs mais aussi chez les habitants. Chaque jour, de nombreux bénévoles arpentent les plages à la recherche des lieux de nidification des tortues marines afin de dénicher des nids fragiles qui auraient éventuellement besoin de renfort pour résister aux prédateurs terrestres. Ils aident également les petites tortues à quitter le nid et à rejoindre le lagon en éloignant les prédateurs (oiseaux, chiens sauvages), une aide précieuse quand on sait que seulement une tortue sur mille atteindra l’âge adulte. Chaque lieu de nidification bénéficiant de cette protection aide à assurer la survie de l’espèce. Les opportunités de tourisme responsable sont nombreuses en Calédonie et vous pouvez envisager de participer à ces missions d’ange gardien si la durée de votre séjour au bout du monde le permet. 

Un séjour en Nouvelle-Calédonie se doit forcément d’être ponctué par une visite de l’île des pins. Ces pins caractéristiques du paysage de l’île sont des Araucaria, des pins colonnaires qui poussent d’une façon verticale particulièrement intense, de telle façon qu’il s’élève telle une colonne dans les airs. Ils ont été vus pour la première fois par James Cook et c’est ce dernier qui a baptisé l’île de ce nom. Un spot à ne pas rater ici : Le pic N’Ga ! Il offre une beau panorama sur toute l’île mais également une expérience de randonnée qui vous fera découvrir un petit aperçu de la richesse végétale mais aussi des contrastes entre terres arides des sommets et l’exubérance de la flore du bord de mer. Nous vous conseillons également de ne pas rater la piscine naturelle de l’île des pins. Ce spot dévoile des palettes de couleurs extraordinaires oscillant entre le vert des pins, le bleu émeraude de l’eau et le blanc immaculé du sable et des formations rocheuses sous-marines. Niveau faune, vous aurez la possibilité d’y observer de gros poissons clown à une bande, des balistes Picasso, des demoiselles, des poissons chirurgiens à voiles ou encore rayés, ainsi que des poissons papillons. 

Ce top 5 des meilleurs sites de plongée à travers le monde touche à sa fin. Vous avez soif de nouvelles découvertes ? Alors cliquez ici pour découvrir notre article sur le top 5 des destinations parfaites pour la plongée estivale.